La terre est récoltée en différents endroits pour réaliser les céramiques. Après séchage, tamisage et malaxage, les poteries sont réalisées par les stagiaires.

 

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Les céramiques dites « commingeoises » se distinguent par la teinte grise uniforme dans toute la masse de la poterie.

La technique utilisée au Moyen Âge n’a pu être à ce jour reproduite avec précision. Nous tentons de la retrouver : montée rn température du four jusqu’à un certain degré. Fermeture hermétique du four, descente de la température jusque un certain degré,  puis ouverture d’une arrivée d’air (quantité ?) pendant un certain temps (?)…

    • Hélène Wolff, archéologue céramiste potière, a encadré un stage destiné à réaliser des reproductions à échelles réduite d’ustensiles de cuisine selon le modèle de poteries trouvées au château.
    • Arnaud Coiffé, archéologue céramiste a fourni les dessins des poteries,. Manon Geraud, chercheur au laboratoire Traces a effectué ce stage pour confirmer ses hypothèses émises pour sa thèse sur la céramique commingeoise.
    • Différentes terres récoltées autour d’Izaut pour la réalisation des poteries ont eu un comportement différent lors du façonnage.
    • La cuisson des céramiques a été effectuée sous la conduite de Jean (association La Couenne) les 10-11 et 12 septembre.
    • L’expérimentation pour obtenir une poterie commingeoise n’a pas été concluante. Une nouvelle expérimentation est à mener en changeant le niveau de température au moment de l’ouverture partielle du four.

Après avoir enfourné les céramiques, le feu est allumé très lentement puis alimenté en continu jusqu’à atteindre la température voulue, puis les ouvertures sont bouchées hermétiquement. Le lendemain les poteries sont sorties du four. On les fait tinter pour voir si elles ne sont pas félées..

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